A Sade Story
Eugenie
Vidéo envoyée par confidencial
Et maintenant, détente ! Le narrateur de cette bande-annonce mérite un oscar. (le monteur aussi d'ailleurs) -Oscar ? donne au monsieur ce qu'il mérite :p soyons audacieux grâce à l'audace !
Eugenie
Vidéo envoyée par confidencial
Et maintenant, détente ! Le narrateur de cette bande-annonce mérite un oscar. (le monteur aussi d'ailleurs) -Oscar ? donne au monsieur ce qu'il mérite :p soyons audacieux grâce à l'audace !
Cela aurait pu être une scène de film,
Oscar "Scar" Barda, Noam "Norkhat" Von Spielmann, sur le banc du commissariat,
devant un dossier "archive matériel" et "archives ivresses"
zoom back camera, flashback : enfance, st Merri, split-screen, coming-back inénarrable : au moins nous sommes toujours deux à faire des bêtises.
"The clock's run out, time's up over, bloah!
Snap back to reality, Oh there goes gravity"
bienvenu sur la radio de la police : au coin de rue on a retrouvé un homme décapité...
heureusement les pochoiristes, terribles criminels, sont déjà sous les verrous.
"des artistes inconnus qui auraient mieux fait de le rester" plaisante l'officier
les vannes de la police : des blagues uniques au monde, à la saveur inoubliable,
n'oubliez pas cependant "que vous êtes du mauvais côté du bâton"
les charges : attentat à la pieuvre, pochoir, dégradation de bien public, étrangeté,
condamné à vivre selon les lois secrètes du hasard-objectif.
cette pieuvre alchimique, cette pieuvre de Paracelse qu'il avait fallu changer en jeu d'ombres et de lumières,
un travail minutieux, épuisant, exaltant : rendre les entrelacs de tentacules, on me soupirait "impossible !"
elle était impossible...impossiblement belle cette pieuvre pour mes yeux qui l'attendaient
aussi fallait-il peut-être qu'elle soit éphèmère !
confisquée comme pièce à conviction elle n'est pas pour rien le symbole de l'éphémermétique
inculpé pour un poulpe !
que dire ? it makes sense doesn't it ?
une Arcane 17 poché au numéro 17 un lundi 17
c'était tenter le destin !
"La liberté (conditionnelle) ou l'amour" !
I'm Free on "Parole", quel must pour un littéraire....
et comme on dit chez nous
"Si tu peux voir détruit l'ouvrage de ta vie
Et sans dire un seul mot te mettre à rebâtir,
Ou perdre en un seul coup le gain de cent parties
Sans un geste et sans un soupir"
Quel bonheur que les pochoirs : lors de la séance de création j'ai vu fleurir plus d'une oeuvre subtile autour de moi !
décorer Paris, faire vivre les rues avec des images, cela me paraît encore une très belle idée,
nous vivrons heureux et nous pocherons cachés...
Philippe Decouflé- Le P'tit Bal
Vidéo envoyée par conseiller-poire
"Le P'tit Bal" de Philippe Découflé
Mrs Dalloway...
"Like a Virgin (ia) sung by a Werewoolf"
Mene, Mene, Thekel, Upharsin.
Compté, compté, pesé et divisé.
Oscar fait très fort avec une vidéo de l'hymne soviétique sous titré en français
pour le contrer
je dois sortir des cartons cette vidéo, fruit incohérent et incommensurable d'une nuit d'errance sur le tube
http://www.youtube.com/watch?v=jH8gtrD4_C4
what's all this about ?
des vidéo dont les sous-titre en français ou en anglais semblen se superposer sur du russe de l'indien ou même de l'allemand
vous vous y tromperez !
Gare de Lyon
à la bonne heure !
On y voit fleurir
de lumière
un champ de
réverbères...
Devant chez Pierre et Gilles
un tas de jouets surrannés
je ramasse un boomerang,
ça peut toujours servir
pour revenir
Tandis que je m'acharne à lire "Pamela or Vertue Rewarded" de Richardson, un livre où une chaste servante résiste aux avances de son maître libidineux pendant 400 pages (yes! yes ! no ! no ! -ceux qui ont vu Singing in the Rain me comprendront)
Tandis que je m'acharne à lire pour mon L3 ce livre fade, écrit à l'époque où un certain marquis racontaient les "Infortunes de la Vertu", tout de même autrement plus mouvementée,
tandis que je m'acharne à lire
"that we fear--yes, my dear child, we fear--you should be too grateful,--and reward him with that jewel, your virtue, which no riches, nor favour, nor any thing in this life, can make up to you."
ou encore l'inoubliable
« Arm yourself, my dear child, for the worst; and
resolve to lose your life sooner than your virtue. »
et bien pendant ce temps mes amis se débauchent sur adopteunmec.com, un site rose et noir où les filles mettent des hommes dans leur caddy.
Oy Gevalt ! Voici le XXIème siècle, prude et pervers !
Et moi de continuer à penser qu'on trouve de tout sur internet mais sûrement pas de l'Amour.
Tant mieux, mes amis guillerets sont partis sur des sentiers d'amourettes. Et dieu sait que la vie est courte, je vous souhaite les rencontres les plus inattendues mes loulous.
Moi je préfère à l'internet l'Amour Fou, qui hante les rues saugrenues, qui danse avec la poésie secrète. Qui se rencontre dans la vie et par la vie.
par hasard et pour hasard...
Vite, en finir avec l'hiver !
A peine les partiels enfuis,
commence le temps de la totalité
le délire à outrance : films, théâtre, lettrages et dessins.
Avec mon vieux frère Oscar, s'extasier sur Hedwig and the Angry Inch
et dessiner des êtres doubles & des androgynes.
Les contours de la plume inspirée d'Oscar formèrent ce magnifique pattern, double silhouette d'un enfant du Soleil
je vous invite à l'imprimer et à le détourner, à le compléter, l'entamer à votre guise.
Pochoirs, lyrics, lyriques, poèmes androgynes, dessins d'origines.
Soyez sûr de retrouver ce design sur votre chemin à paris, mes chers amis.
The Origin of Love
Vidéo envoyée par jief75
friends, find and watch Hedwig and the Angry Inch the first movie of John "Shortbus" Cameron Mitchell.
Bonsoir les amis. A cette heure tardive, pouffant en relisant les vieux comics dénichés par Monsieur le Chien sur son blog,
je songe à vous faire partager ma toute dernière trouvaille, achetée pour une symbolique pièce de monnaie à un bouquiniste marseillais.
Bien sûr, c'est la loose, je n'édite pas mes commentaires de manière super design, mais je me permettrai une glose, à suivre à à coté de l'image agrandie.
Bon... alors voilà :
Glose : Oui, je sais, l'adjectif qui vous vient en tête est "priceless", ça vaut des millions et j'a arnaqué le bonhomme qui me l'a vendu. Bon dieu mais oui ! "Et si Conan foulait la terre du 20ème Siècle ?"
Tout est à garder, tout est à regarder : saluons au passage l'extraordinaire série "Et si..." qui imaginait les uchronies les plus délirantes, dont nous reparlerons une autre fois. On remarquera la glauquissime tête du Gardien de l'Univers en haut à gauche, tout ça c'est grace à lui : après tout il n'a que ça à foutre, avoir l'air blasé et raconter des histoires tordues !
Conan, musclor des Temps Sauvages, surhomme de l'enfer est braqué par... des blacks ?! Ben voyons, c'est plus vendeur ! Notez la composition picturale saisissante ! La poubelle à demi-ouverte ne trompe pas : c'est bien le Bronx ! (Mais cette mise en scène n'est qu'un vil effet dramatique, ce ne sont pas des gangsters qui vont menacer Conan, mais des policiers alors qu'il fait son show en pleine rue...).
Et puis, bien sûr, il y a la fille ! Rousse parceque Conan a un faible pour les Red Sonja, et très foxy : ce sont tout de même les seventies, d'ailleurs vous ne remarquez rien à droite ? Non ? N'est-ce pas une affiche de Star Wars avec un superbe effet de mise en abyme (un type avec une épée, une pépé ! ) ?
Oui, vraiment, ce dessin approche du génie pur, typographie incluse. Inimitable.
Soit dit en passant, cette couverture laisse supposer l'indicible : si Conan avait foulé du pied la terre des seventies... il aurait pu voir la Guerre des Etoiles au Cinéma. Truc de ouf.
Mais place aux images...
Glose :
Conan voulant échapper à la Maréchaussée s'échappe tel un Tarzan d'Hyperborée, alors que se superpose au talent du dessinateur,
le génie du scénariste doublé d'un joyeux traducteur !
Relisez bien toutes les phrases à partir d'ici. Moi j'ai les larmes aux yeux.
"Cette crasse est digne de Shadizar la Perverse" !
Et là... c'est le drame : on découvre que le film les Visiteurs a été honteusement plagié sur un comics des années 70 !
Allons braves gens, cette scène avec la carriole du diable, ça ne vous rappelle rien ?
Défi : à vous de caser dans la conversation de tous les jours des expressions cultes comme "Démons de Crom !"
"Meurs, si tu peux mourir" (Oscar je compte sur toi pour celle là !)
Savourez les onomatopées... un THWANG comme ça on n'en fait plus au jour d'aujourd'hui ma pt'ite dame !
Tel un personnage de Gotlib anachronique, Conan adopte les poses les plus athlétiques quand soudain : la fille !
Ah... Danette, si tu savais que 30 ans plus tard tu donnerais ton nom à un yaourt, porterais tu aussi fièrement ta casquette et gouaille ?
Posererait tu des questions comme "Vous travaillez à l'O.N.U ?" à un Schwarzenegger en pagne armée d'un espadon ?
Commence alors une véritable réflexion philosophique sur la communication verbale et extra-verbale (si ! si !)
Et le narrateur de s'en donner à coeur joie "Mais Conan a fort bien compris..." / "Conan garde un silence discret..."
Glose :
Notez le phylactère chelou de Conan : ahah c'est parcequ'il parle
hyperboréen, et qu'il peut de se fait se taper des super-apartées
le narrateur quant à lui est complétement parti en freestyle : notez le haut de la page,
on imagine bien Conan revenu à son époque intervenir lors d'un congrés de Lettrés Némédiens : "excusez moi les peti henfants mais ch'aporte élements qui contredisent vos hypothèses fumeuses ! de qui se moque-t-on ! sapristi !"
Je n'ajoute rien au "vous pourriez blesser quelqu'un avec ce truc pointu..."
nous y venons.
Car si j'ai choisi cet extrait c'est bien pour vous offrir rien de moins que la plus belle histoire d'amour jamais dessinée.
car voilà-t-y-pas que Danette en femme moderne et émancipée ramène Conan chez elle, parce qu'il est tout perdu et qu'il a l'air gentil.
Les mots peinent à décrire l'émotion qui émane de ces pages, remarquez la case "pendant ce temps un éclair qui tombe"
elle relie ce micro récit au thème plus générale des forces spatio-temporelles déchaînées qui ont amené Conan dans le Bronx
et qui l'en arracheront bientôt.
Et pourtant... quelle communion spirituelle, quelle profusion de sentiments.
Dans quel film, dans quelle bd retrouverons nous des dialogues comme "Excusez moi pour les haltères".
(Lisez à haute voix la voix off du narrateur pour renforcer l'effet.)
Et soudain la vérité apparaît : nos personnages sont tous les deux Culturistes ! D'ailleurs leurs corps transcendent la barrière des mots, inutiles, désuets. Ces corps submergés par la force de l'Amour car...
"Les baisers parlent une langue universelle".
Notez la couleur rose de la case : notre cerveau explose .
ET LA SUSPENSE ! C'est la nuit !
Comment ne pas accompagner Conan dans son premier réflexe, bien naturel "BY JOVE ! MAIS TOUT CELA NE SERAIT-IL PAS L'OEUVRE DE SHAMASH SHUM-UKIN (premier du nom) ?"
Ah... fougueux Conan...
Nous découvrons que Conan, poète, compose des Haikus :
"Par Crom
On ne voit plus rien que les yeux
Des dragons de métal"
Quand Danette évoque ses souvenirs, l'émotion est palpable, tout défile sous nos yeux : tandis que l'étudiant en art se noie dans les détails de sa chevelure, l'étudiant en lettres remarque intérieurement qu'enfant elle est allée au lit avec... un personnage de bande dessinée, mise en abyme quand tu nous tiens !
Encore une fois il faut tout lire à haute voix. La glose est impuissante pour retranscrire mon fou rire.
Surtout quand la dernière phrase de la page
est connue pour être l'ultime bafouille... d'Hamlet Prince de Danemark
"Et tout le reste, comme l'a dit un sage, est silence" soit THE REST IS SILENCE... ou pas...
Shakespeare à la rescousse ?!
Far out man !
Moo hoo ah ah ah !
Conan for President !
Et voilà, c'est tout pour aujourd'hui. Vous pourrez poser vos sales pattes sur ce numéro collector et connaître le fin mot de l'histoire à la prochaine soirée du Bunker.
Par Crom ! Bonne nuit !