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Au Bunker de la dernière Rafale
1 avril 2008

Parole, sommeil, adrédaline.

Ces temps-ci je dors peu, je dors de moins en moins, je rêve de plus en plus
l'état de fatigue troublant dans lequel je me trouve...

et pourtant je cours à droite à gauche, je gesticule, je "make them laugh", je parles de choses qui me fascinent de par le monde
ma langue tourne et tourbillonne et je me surprend toujours à ne pouvoir  l'arrêter.

Je pense quand je parle, quand j'écris, le silence n'a jamais été mon ami : je sais bien à présent comment je vais mourir.

Je serai entouré de mes amis, de mon amoureuse, de petit-enfants si le destin le permet : il y aura un incroyable air de rock'n roll,
et je parlerai, je parlerai, je perdrai le controle de mes membres un à un,
mais la langue : la langue en dernier
et je parlerai, je parlerai puis
je me tairai
et ce sera très bien,
j'aurais un sourire satisfait, si le destin le permet
et j'éviterai de crever dans la solitude, pour ne laisser que des deuils avortés derrière moi.

J'aimerais laisser un souvenir sourire et l'écho d'un dernier rire de bon vivant, et peut-être même d'un homme bon.

On verra.

La drogue qui permet d'écrire encore malgré the sleep deprivation a un nom : le doux nom d'adrédaline
selon les experts, mon corps en produit des quantités surhumaines depuis bientot deux semaines.

Autrement dit, c'est un peu Crank version surréaliste-run. et je crois d'avoir atteint le point de non retour, je vais donc faire une petite sieste.

Nous interrompons nos programmes pour un court instant

please stay tuned, I think life is in love with all of you.

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