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Au Bunker de la dernière Rafale
3 décembre 2007

deuils dans un carnet

Les mains calleuses Julie
La porte close
Pelleporte la nuit

tu as trop
feraillé
l'étau des cendres
Pelleport à ta
porte
sans théorie
sans terre

à ta perte

Julie tu sais
rien ne prouve que
tu sais t’écrire
je sais que
Julie si je
lis des jours sans
joie il n’y a pas
Mais Julie dire tu
si tu n’es pas là
que tu n’es plus
pas d’épaule
quoi tu m’appelles
pas je n’appelait
plus la vie ailleurs
se moque bien des
passants des absents
l’absence ne passe
plus c’était provisoire
qu’on ne puisse pas
se voir je ne
te reverrai jamais
plus Aux portes d’un
cimetière
où tu n’es pas enterrée
je suis venu avoir
froid.



Des bandelettes
ne te serves de l’éternel
qui rien l’éternité
n’en sait
pas plu tard qu’hier
je hier
avant hier
encore avant
avant le hurlement
un rien l’ombre
d’un doigt te cache la lumière

le froid qui
se donne à la lumière
a pas le choix.




je n’osais pas t’écrire
je n’avais pas
raison

tout ce que j’écris
tu vas lire
vivre en moi sans partition

plutôt vive qu’amorce
après les entailles

les mots





l’avant-dernïère station
d’avant la porte la lumière

s’ouvre en raréfactïon

...

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Commentaires
O
Euh... c'est étrange, d'habitude tes poèmes me donnent envie d'écrire, là j'ai comme un gros trou d'envie en forme de boule dans la gorge.
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