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Au Bunker de la dernière Rafale

3 décembre 2007

deuils dans un carnet

Les mains calleuses Julie
La porte close
Pelleporte la nuit

tu as trop
feraillé
l'étau des cendres
Pelleport à ta
porte
sans théorie
sans terre

à ta perte

Julie tu sais
rien ne prouve que
tu sais t’écrire
je sais que
Julie si je
lis des jours sans
joie il n’y a pas
Mais Julie dire tu
si tu n’es pas là
que tu n’es plus
pas d’épaule
quoi tu m’appelles
pas je n’appelait
plus la vie ailleurs
se moque bien des
passants des absents
l’absence ne passe
plus c’était provisoire
qu’on ne puisse pas
se voir je ne
te reverrai jamais
plus Aux portes d’un
cimetière
où tu n’es pas enterrée
je suis venu avoir
froid.



Des bandelettes
ne te serves de l’éternel
qui rien l’éternité
n’en sait
pas plu tard qu’hier
je hier
avant hier
encore avant
avant le hurlement
un rien l’ombre
d’un doigt te cache la lumière

le froid qui
se donne à la lumière
a pas le choix.




je n’osais pas t’écrire
je n’avais pas
raison

tout ce que j’écris
tu vas lire
vivre en moi sans partition

plutôt vive qu’amorce
après les entailles

les mots





l’avant-dernïère station
d’avant la porte la lumière

s’ouvre en raréfactïon

...

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3 décembre 2007

les choses sont bellesparce que les motsont

les choses sont belles
parce que les mots
ont plusieurs sens

30 novembre 2007

aPOULPOEN

28 novembre 2007

et pour continuer dans cette descente dans la

et pour continuer dans cette descente dans la boîtes aux profondeurs (et oui j'ai retrouvé énormément de choses...)
un dessin qui date vraisemblablement du CM1

Noam078

livrons nous à une subtile analyse de ce dessin.
De toute évidence, l'auteur cherche à représenter un écosystème dans sa complexité,
de toute évidence l'auteur n'ayant pas réussi à conceptualiser ce que c'est qu'une chaîne alimentaire
et un rapport prédateur proie, tout le monde mange des coquillages
(même la créature du limon, et les serpents arboricoles en haut du dessin)

Yum-yum ! Ces coquillages ne doivent pas être mauvais !

on remarque aisément que le peintre s'est représenté lui même sous les traits du poisson de gauche au dessus de la nageoire dorsale
de ce qui semble être un plésiosaure à.... tentacules...plesiosaure

(c'est probablement cet animal connu sous le nom de "non, non ! pas les tentacules" qui a eu la fortune littéraire que l'on sait).

Un élément troublant cependant, le trio de murènes (ou sont-ce les troites têtes d'un monstre polycéphale légendaire ?) qui apparaît à droite : ces touchantes bestioles sont-elles là pour manger des coquillages ?


Nous ne le saurons probablement jamais,
mais la première personne qui m'envoie une version colorisée de ce dessin avec Photoshop gagne un cadeau !


28 novembre 2007

La Pi-oeuvre... si j'avais le courage je



La Pi-oeuvre...

si j'avais le courage je rassemblerais toutes mes notes
et toutes mes recherches pour retracer la trace de la pieuvre
dans la poésie, dans l'histoire du monde,
dans ma vie de plongeu(r)êveur....

ces histoires de mains ouvertes dans les profondeurs
"l'étreinte de la pieuvre" (cf. Nadja) comme le baiser d'un vampire
Lautréamont, le poulpe au regard de soie

et le harem de ses quatre cent ventouses...

l'être du mouvement perpétuel, la créature dont toute encre est issue...

j'y pense beaucoup, j'en vois partout, je ne suis pas fou...


j'aimerai raconter une histoire, un poème, un regard
en ces temps de gel intérieur et de gerçures extérieures

sur quelquechose qui me passionne et me réchauffe le coeur.

Pour racheter le droit d'écrire "sur quelque chose".
Sans répéter ce qui a été dit mille fois, à l'encontre de ce qui vient instinctivement à l'esprit.

La particularité de nos rêves...de profondeurs...
Nos longs voyages sur la mer des soupirs...

la pieuvre est avant tout un être en apesanteur

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27 novembre 2007

le compteur est formelquelqu'un est arrivé ici en

le compteur est formel
quelqu'un est arrivé ici en tapant
"quels jeux érotique faire pour faire plaisir a mr capricorne?"
dans google.

J'ai l'impression d'être dans Triste Monde Tragique, from Daria !

26 novembre 2007

Paris... Paris et sa (petite) ceinturede chasteté

Paris... Paris et sa (petite) ceinture
de chasteté

Paris parée du boulevard des serruriers

24 novembre 2007

LES ABYSSES....

19 novembre 2007

Dans la tradition hébraïque, on ne jette jamais

Dans la tradition hébraïque, on ne jette jamais une Torah,
il arrive que dans certains pays musulmans on trouve de véritables "cimetières" de Corans où les vieux livres sont préservés.

De même, dans la tradition Geek, lors du grand vide-grenier de l'atelier d'en face,
la face couverte de poussière, les articulations douloureuses parce que les meubles à démonter
prennent un malin plaisir à vous frapper à coup de volets,
dans la tradition Geek dis-je on ne jette JAMAIS au grand JAMAIS une K7 enregistrée toute défoncée de la Guerre des Etoiles.

On la recueille, on rembobine respectueusement son film, et on cherche dans les caisses obscures la suite de la trilogie.
Puis, on dépose les trois épisodes - encore intactes de la retouchade numériques dégueulasse dont Lucas s'est rendu coupable
dans les années 90 - sur une étagère nettoyée, entourés des Strange Special Origine, de la reliure des Flash Gordon et des dessins calqués à dix ans dans le Livre de Règle d'un jeu de rôle de science fiction.

Ici, la laconique carte postale culte que j'ai envoyé à mes parents en classe de nature au CM1 :Noam077

traduisez là en anglais pour voir :p

Dès qu'on ouvre un peu les caisses de ce passé, on se retrouve en plein hymne à l'imaginaire :
depuis mon retour de vacances d'été, je dois écrire un essai sur les geek et le rôlisme intitulé "Tu peux pas test (de perception)"
quand en trouverai-je le temps ?

Au lieu de le consumer à regarder à la chaîne des critiques de Yannick Dahan sur Opération Frisson !

Ah... ces geeks : http://www.youtube.com/watch?v=M22rir0dJto

Allez, et que la force soit avec vous.





16 novembre 2007

... !!

3046436243635477

Deux nuits d'insomnie et je découvre CA ?!

Nom d'un Schmürtz !

L'enfant-chanteur-fou des années 80. Attention... ça fait très très mal ses chansons !

GOLDORAK GOLDORAK !

Oupinaise !
Bon au moins j'ai une très claire connection avec tous les super-héros de l'époque : les 4 Fantastiques, Albator, Spider-Man...
et même les cités d'Or !

Allez : http://www.bide-et-musique.com/

Et allez en paix de par le vaste univers, terriens !

14 novembre 2007

un vers de Poe résonne étrangement : "sure,

un vers de Poe résonne étrangement : "sure, thou art come o’er far-off seas..." et me hante

La première fois que j'ai ouvert un livre de poésie anglaise,
je l'ai ouvert sur The Sleeper.


The Sleeper
(1831)
by Edgar Allan Poe
(1809-1849)

At midnight, in the month of June,
I stand beneath the mystic moon.
An opiate vapour, dewy, dim,
Exhales from out her golden rim,
And, softly dripping, drop by drop,
Upon the quiet mountain top,
Steal drowsily and musically
Into the universal valley.
The rosemary nods upon the grave;
The lily lolls upon the wave;
Wrapping the fog about its breast,
The ruin moulders into rest;
Looking like Lethe, see! the lake
A conscious slumber seems to take,
And would not, for the world, awake.
All beauty sleeps! - and lo! where lies
Irene, with her Destinies!
Oh, lady bright! can it be right-
The window open to the night?
The wanton airs, from the tree-top,
Laughingly through the lattice drop -
The bodiless airs, a wizard rout,
Flit through thy chamber in and out,
And wave the curtain canopy
So fitfully - so fearfully -
Above the closed and fringéd lid
'Neath which thy slumb'ring soul lies hid,
That, o'er the floor and down the wall,
Like ghosts the shadows rise and fall!
Oh, lady dear, hast thou no fear?
Why and what art thou dreaming here?
Sure thou art come o'er far-off seas
A wonder to these garden trees!
Strange is thy pallor! strange thy dress!
Strange, above all, thy length of tress,
And this all solemn silentness!


The lady sleeps! Oh, may her sleep,
Which is enduring, so be deep!
Heaven have her in its sacred keep!
This chamber changed for one more holy,
This bed for one more melancholy,
I pray to God that she may lie
Forever with unopened eye,
While the pale sheeted ghosts go by!


My love, she sleeps! Oh, may her sleep,
As it is lasting, so be deep!
Soft may the worms about her creep!
Far in the forest, dim and old,
For her may some tall vault unfold -
Some vault that oft hath flung its black
And wingéd panels fluttering back,
Triumphant, o'er the crested palls,
Of her grand family funerals -
Some sepulchre, remote, alone,
Against whose portal she hath thrown,
In childhood, many an idle stone -
Some tomb from out whose sounding door
She ne'er shall force an echo more,
Thrilling to think, poor child of sin!
It was the dead who groaned within.

10 novembre 2007

.

Une amie indienne de passage au Bunker
m'a demandé

si je n'avais pas un faible pour les pieuvres...                 !

Seems so.

7 novembre 2007

Marvels !

Je reviens de l'expo
"De Superman au Chat du rabbin" au Musée d’Art & d’Histoire du judaïsme
que j'ai visité grâce à l'obstination d'Alix : Wonders !

Histoire de ces dessinateurs juifs immigrés, de ces génies de l'East Side et de leurs couleurs magique...

Quel plaisir de découvrir les crayonnés de Will Eisner, ce génie absolu de la bande dessinée
ce personnage si humain et si chaleureux !

En regardant de ses interviews, tout comme la vidéo sur Hugo Pratt à la fin du parcours j'en avais le coeur serré d'émotion
ces démiurges au coeur tourné vers l'imaginaire, ces rocambolesques qui m'ont fait partager tant de rêves...

Quel plaisir de piocher dans les carnets de Sfarr, dans les délires de Crumb, dans les personnages de Kirby.

eisner_spirit_sketchCrumbHandbook
normal_Corto_Maltese_02silversurfer
spiegelman284




Quel impact, de retrouver les planches de Maus,
« Prisoner on the Planet Hell » de Art Spiegelman... émotions des souvenirs de lecture, caché dans une chambre des
deux tomes de Maus sur la Shoah...

Mais le rire, l'humour, l'intelligence partout autour m'entraînent
Gotlib parle de Mad

Pratt parle de son enfance à Venise,
le Golem joue au Baseball et inspire Ben des Quatres Fantastiques,
The Spirit, joue les polars, entouré de Femmes Fatales
      beautiful but deadly
Tous les héros en -man s'envolent dans leurs costumes bariolés
dans leurs histoires emberlificotés, délicieusement kitsch

Magie des Comics au pages jaunes, aux Super Strange, aux Marvels, aux Nova que je lisais à Marseille

Un pur moment de bandes dessinées, merci Alix !

7 novembre 2007

Nuit des Meutes II

Mots semés dans le chaos.

DSCN7504DSCN7506DSCN7502

A vous de les retrouver...



7 novembre 2007

Nuit des Meutes !

La petite ceinture : un no-man's-land habités par des fous, par des loups
surtout pendant la Nuit des Meutes et ses incroyables virées :

DSCN7496DSCN7534DSCN7480

Nous avions le tunnel ! Nous avions le feu !
Nous avions fabriqué nos instruments !
La musique ! La brise souterraine et la fumée du foyer !
Les chausse-trappes menant tout droit aux catacombes !
Les ténèbres à habiter par des bombes !

Un jam déjanté plus underground tu meurs...
A l'abri du monde et de ses peurs...
DSCN7508DSCN7465DSCN7542




7 novembre 2007

Erik Satie



Erik Satie parsème ses Gnossiennes d'annotations poétiques

Ma soeur jouait cet air pour moi l'espace d'un instant, et je me délassais sur cette mélodie si proche des pensées.
Nous découvrîmes ces petits poèmes glissés sur les notes.
Noam et Mona décidèrent d'en faire des pochoirs.
Cela devait être son premier :
aussitôt dit, et bientôt fait.


Retrouver
ma petite soeur
autour d'un atelier-cutter !
Son rire, son sourire, sa détermination
notre projet : vous le verrez bientôt !
Des petits mots glissés
Dans l'hiver qui
vient trop
tôt.





Très luisant (shining)
Questionnez (Questionning)
Du bout de la pensée (From the tip of the thought)
Postulez en vous même (Wonder about yourself)
Pas à Pas (Step by Step)
Sur la langue (On the tip of the tongue)

Avec étonnement (With amazement)
Ne sortez pas (Don’t leave)
Dans une grande bonté (With great kindness)
Plus intimement (More intimately)


PB040007PB040002



Avec une légère intimité (Lightly, with intimacy)
Sans orgueil (Don’t be proud)

Conseillez-vous soigneusement (Counsel yourself cautiously)
Munissez-vous de clairvoyance (Be clairvoyant)
Seul, pendant un instant (Alone, for a second)
De manière à obtenir un creux (So as to be hole)
Très perdu (Very lost)
Portez cela plus loin (Carry this further)
Ouvrez la tête (Think right)
Enfouissez le son (Muffle the sound)

23 octobre 2007

Sommaire : pas de sommaire

blake
_luardlune_luard_endormi
mime

8 octobre 2007

Marat-Sade de Peter Weiss au Teatro Armado.

Mouvements de fauve de Sade ce lundi 7 octobre après nuit-blanche
en plein théâtre, Sa-Delphine travaille sa descente du trône : éberluée,
Corday se prépare à bailler un coup imaginaire à Marat-pestiféré.

Un arrangement de malades, cette pièce montée par Sade à Charenton
écrit par Weiss pour nous autres santons. Fanny-mettrice en scène
vient mimer les gestes élancés du corps qu'elle désire voir s'incarner
on assiste à la matrice de ce que sera cette pièce quand elle sera jouée.

Nous répétons, tous nos gestes, répétés, décomposés : affinés ? revivifiés ?
ces gestes, Cégeste, s'amplifient, je vois les acteurs s'assouplir dans leurs mimiques
Marat oscille entre le petit rongeur blessé et l'araignée.
Marat malicieux quand Laura perce sous le paranoïaques des eaux.

Un code ! affirme Fanny, un code ! affirme Nayma : après le code de l'honneur
voici le code des comédiens : il doit s'apprendre dans la seconde.

les quatre chanteurs : Eugénie gouaille !
Emily digne monte sa voix dans les sphères hautes.

machine infernale infiniment hasardeuse et coordonnée.
Les rayures de la jupe d'Eugénie ondulent et gondolent une folie verdoyante.

les doigts de Sade : une manière belle d'index,
Sade, ou ce sexe mis à l'index.

Charenton sans charité.

Cigarette en entre-deux : celle de Sade sur scène et de sa moue, et de sa cendre qu'il
jette à l'annonceur. Celles des acteurs assis en tailleurs.

Margot, Corday marche sur le fil
(du rasoir, de la vierge, de l'histoire)
je me demande à quelle supplice Charlotte Corday fut effectivement condamnée.

Sur le divan au cuir divin : deux yeux, deux oreilles, deux voix qui se lèvent l'un après l'autre pour façonner
reprendre sur le métier la pièce et les maladresses pour qu'on s'efforce jusqu'au tour de force tant attendu.
La reine de pique et la reine de coeur, laquelle est ?

Une bassine, comme une fosse, d'où sort tantôt la tête de Marat : moitié d'homme
Marat l'homme-baignoire, l'homme du Grand Soir

Son eau teintée de sang,
il baigne dans son hémoblobine, il a le goût du sang
l'homme des déchirures.
Marat-Sade...

l'homme et son contenant : ami du peuple ennemi
de la paix.

Et puis il y a la salle'amandre du Teatro Armado
ces murs nus, criblés d'impacts qui n'auraient pas déplus à Murnau
ces échafaudages, et ce chaos que n'aurait pas renié Artaud !

Le théâtre des quatre chanteurs se cherche dans l'improvisation : Manon harangue en silence Corday la somnanbule
elle hume le parfum de la branloque qu'elle lui vend, pantomine à grand sourcil !
Voici l'aléa qui survient : Léa d'un geste de serpent lui tend le couteau de l'histoire
avec un sourire de requin !

Cette pièce, comique ou carnassière ?

et le petit minois de Sade qui triomphe, comment doit-il s'offrir au spectateur ?

6 octobre 2007

Métro - Beautés meurtries

La première qui s'asseoit en face de moi
n'a qu'un doigt au bout du coude droit.

Et pourtant elle lit, décroche, sourit.

La seconde garde ses mains bandagés
dans les manches de son imper.
Cela ne l'empêche de faire la paire avec sa jeune enfant :
au travers de la poche elle lui effleure
le bout du nez!

Sous mes yeux éberlués.


Parti pour une Nuit Blanche.

4 octobre 2007

DGRV : knocking repeatedly on heaven's door.

Hommage à Daniel : my strange twin from the other side of the mirror !

dgv_butterfly
Ce mage revenu de l'Orient (the great Journey to the West) désire passer sa vie derrière une caméra.
Souhaitons lui bonne chance et la bonne aventure...




"Silence! . . . Silenzio!"


Et il ne restera que la mer...

Le dernier plan de Pierrot le Fou
ou
du Mépris.

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