Jazz at le sunset then aux Sept Lézards...
Jazz...
qu'est-ce que le Jazz enflammé sinon la salle enfumée de l'Intermédiaire soudainement transportée de Marseille à Paris-City,
comme par enchantement, un chant... lentement... se forme : et ça repart, comme par enchantement.
Et ça ne va nulle part sinon dans cet à-part, du jazz, soli, solo. Motto : get the rythm. Guette le rythme.
Les notes sur leur lancée : frappée volée, la contrebasse tabassée du bout des doigts, le piano plaqué, contre-plaqué d'accords peu carrés,
ce xylophone qui détonne et s'étonne entonant la mélodie basse des mélodies de nasses et de silences "atteints".
Silence. Tout s'éteint.
Pendant un concert - comme pendant tous les moments cruciaux de la vie - on oublie que la vie existe.
Du fait simplement que nos sens, de concert, enfin vivent...
La construction tortueuse d'un rêve. Musique langoureuse, tortue de rythme de souffle avant le saut : on avance et tout saute en tremplin d'étoiles pleines la tête pleine à exploser si soudaine est la musique ! Rien à juguler, tout à désirer, tout à emporter.
L'air si frénétique de son, si soudainement plein exulte
Si assourdissant est ce silence...
Corde à vide...