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Au Bunker de la dernière Rafale
18 août 2007

4 ans de fresques au bunker pas dans l'ordre


4 ans de fresques au bunker pas dans l'ordre
Vidéo envoyée par norkhat
A chaque soirée du bunker, une fresque est étalée, peinturlurée, calligraphiée, peinte et dépeinte, j'ai voulu en prendre quelques clichés !
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10 août 2007

"get together"échappée bellehardly are

"get together"


échappée belle


hardly are those words out that Louis brings Wild at Heart by David Lynch
on me.
wildatheart5
wildatheart2wildatheart3wild1


Wild at heart...

that's the way I'd like to be.

Pierrot le Fou, Bonnie & Clyde, The Passenger, Wild at Heart

to be continued....

9 août 2007

ANTONIONI NOT DEAD !

Hier, à la Cugnassarié, Fanny, Louis et moi-même décidâmes d’honorer la mémoire de deux géants dont nous vivons les rêves à travers l’écran de leurs cinémas : Bergman, Antonioni.

Je me rappelle encore de mon entrée en cinéma, à la fin de la Terminale (bloody) Hell,
à l’occasion de la très aimée fête du cinéma nous étions allé avec Kevin voir en la même journée stupéfiante Le Septième Sceau de Bergman et Pierrot le Fou de Godard.

La salle aux étoiles scintillantes du Champo : je n’en suis jamais sorti.

Quelques années fracassantes plus tard, on dit à la télé que Bergman est mort.
I, for one, know better.

seventhseal


Il a terminé une longue partie d’Echec contre une Mort Virtuose, mais entre temps il a goûté maint bols de lait bols de Fraises Sauvages et maintes bolées. Il a délivré ses films en cris et chuchotement.
Il a feinté plus d’une fois la mort.
Fut-il mis mat à la fin ?


bergman_seventh_seal
Il a toujours été le Mat, hors des nombres, jouant toujours sa propre carte.

Adieu Bergman.

Quand Elle viendra, je lui proposerai une partie de Go, ça la changera.


Et nous insérâmes le dvd du mort dans le lecteur dvd sacré.
Et nous nous aperçûmes que la mort nous avait joué un mauvais tour
et que le dvd du mort était encodé en suédois sans sous-titre.

La mort a brouillé tous les repères, tous les dvd du monde souffreront-ils de cette malédiction ?
Je ne veux te croire inaudible Bergman, homme Berg, je connais assez bien le Sceau pour surmonter ce soudain hermétisme. L’Art sans filet. Mais bon sans sous-titre, en suédois, comme nous dîmes, « c’est abusé ».


Nous passâmes donc dépité au second dvd sacré, car ce soir nous ne manquons pas de mort à honorer.

Antonioni. Lui aussi ?
Et la mort porte-t-elle cette fameuse ceinture ?
A la première apparition du Méta-Baron dans l’Incal de Moebius et de Jodorowsky, un garde de l’Amok murmure : « il paraît qu’un jour il en a eu sept d’un coup ».
ce fut donc
« The Passenger «
d’Antonioni

un film dont le titre traduit rachitiquement par « Profession : Reporter « (on dirait un mauvais titre de téléfilm).



De ce film de fuite je garde au cœur comme Antonioni sait donner des images qui ne s’effaceront jamais, passer par la fenêtre du téléphérique, tourner le dos au conducteur de la voiture.

Jack Nicholson et cette belle espagnole (jouée par ...Maria Schneider, je crie que je la connais à l'écran, on me dit mais non, je dis que j'en suis déjà tombé amoureux dans... Last Tango in Paris... qu'elle est belle !)  me font étrangement penser au Belmondo, à la Karina de Pierrot le Fou, même couple en fuite dans des voitures improbables, même trafics louches, mi-polar que croisent leurs trajectoire beaucoup plus fantastique : leur échappée belle,

15

leur « get together » amoureux et fuyant, jusqu’à la mort, après l’amour.
(comme dans Pierrot le Fou, il y a cette ombre de femme restée derrière, un homme qui jette sa vie par la première fenêtre et continue sans elle, sans ombre et sans peur).

Alors tout est : je retrouve les deux films de mon entrée en cinéma : la magie est intacte, renouvelée.

Cependant, une chose est claire : ANTONIONI IS NOT DEAD !

Antonioni_Passenger

Après avoir vu The Passenger, l’histoire d’un homme qui se fait passer pour mort et s’embarque dans la peau de son voisin, je ne doute plus qu’Antonioni en est à l’heure d’un grand Baroud d’honneur Africain pendant que l’Europe s’apitoie sur le cadavre d’un autre.

Go Antonioni, Go.

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