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Au Bunker de la dernière Rafale
7 juin 2007

Dream...

Je m'éveille à grands cris : "AU VOLEUR ! AU VOLEUR !"
Ce n'est pas moi : il me semble que l'on crie dans ma rue, j'ouvre les stores : au loin on s'enfuie, la rue est calme.

J'acquiesce en silence : à moi aussi on m'a volé mon rêve.
Mais nul besoin de m'habiller, tenter de jouer aux grands Vengeurs.

J'opte pour la léthargie. Ce rêve. Comment commencait-il ?

Vastes arcades d'une cité sur pilotis, dès qu'il y a un espace de mur suffisant y sont projetés des films en tous genres
et je veux dires tous les genres. Les gens déambulent sans les voir. Un phénomène de Réalité Augmenté ?
J'ai la conviction d'avoir payé pour cela : les murs animés ne sont qu'un des nombreux services de la ville.

C'est le futur. C'est ma faute. Quelquechose c'est produit, un grand cataclysme, mais je n'en sais pas plus pour le moment.
Interessant : je voulais accelerer le pas et voila que je décolle de quelque centimètres et que je fonce à toute allure sur une dizaine de mètres. On appelle ça "glisser".

Avec un peu de maîtrise je pourrais tout aussi bien voler ou disparaître, promet un prospectus, puis un grand sac en carton (un peu comme les sac à bouffe pour chat) : il est barriolé de design Enfantin : MAITRISEZ VOS POUVOIRS ! MANGEZ ..

(je ne me rappelle plus du nom) .

C'est une grande fête, j'écoute la conversation d'un père, de son fils et de quelques voisins : parfaitement, la dernière météorite n'avait rien de commune avec les autres : le grand coup de grâce, les trois quarts des cités rasées. L'humanité riche sur les ruines. Quand je pense que les gens d'Avant n'avaient pas remarqué les pouvoirs révélateurs des Saphirs importés de la planète Mars !

Une grande montagne s'est érigée en plein Venise, c'est là bas que je me rends, dans la cité d'un carnaval silencieux permanent, bien sûr, tout le monde porte son masque : en quelques minutes je bafoue les usages les plus élémentaires et au milieu des masques furieux je demande très narquoisement comment l'on devient ici Roi.

Le Roi est une personnage hirsute et sans masque il me défie à la montagne.

Je suis presque mort, je ne me rappelle plus très bien les règles du jeu, des amis d'autrefois apparaissent, essayent de me rappeler comment l'on fait, ce Biplan qui tournoie autour de la montange va bientot m'achever, il faut tirer dans l'espace plusieurs dizaines de mètres au-delà de l'endroit qu'il soit. Rappelle toi.

Le biplan explose.

Tout ce spectacle, toute cette histoire je la visionne en même temps que je la vis.

Le mariage et la reine : elle s'impatiente pendant que je me livre conscenscieusement à des rituels anciens,
couper une longue mèche des cheveux de la personne, la tresser, la passer très doucement, très lentement contre mes lèvres.

A quoi songaeis-je ? Retourner dans le passé ?
Je raconte très fidèlement ce rêve, je n'ajoute jamais rien, je cherche juste les mots appropriés pour des réalités souvent luxuriantes.
Cette personne que je devais tuer dans le rêve précédent, cet échec. Je suis sûr que tout cela a provoqué la situation présente.
(dans le rêve je ressens une sourde culpabilité, mêlé d'un sans-gêne, et d'un cynisme affreux à l'égard de personnes d'une temporalité dont je me sens exclu.)

Au voleur : on m'a volé mon dénouement. Une partie de moi même,  est resté dans la chambre de la reine...
elle était belle, mais il désirait autre chose de ce palais, de ce royaume, de cette Venise.

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