25 mars 2007
Gaudi...
Par ce Guël, Gaudi !
Mozart est chromatique entache et céramique : Gaudi
des bris ses mosaïques
Emporte, en porcelaine carrelle, ces rumeurs pavées
dans : sans confusion
Val, allée des colonnes
Des tétons de bétons tâtés par les pourtours
Tâtons : encastré sans mortier ces roches de carrière
Sont tirées de la mer et s’accrochent en tassées.
Ah les penchées !
La femme du pêcheur
Est cet empilement catacombesque de conques.
Ah, cette allée qui la terrasse
Sur-régulière
Et blanche est son port sélène :
Les alcôves partout plafonnent à l’empreinte des sphères.
Il est une pieuvre en centre une rosace
Et ses ventouses sont couvercles parsemé(s)
Gaudi ! Es-tu l’être-pieuvre de cette œuvre maîtresse ?
Pierre de fête immense aux nuances tantôt solaires.
Les mosaïques de cet envers
Illustré son empreinte par un seul carré nulle part.
Eclats dont le tout épars sème en pointillisme
Un triangulaire plus près des palettes de gouache
En ailleurs les alcôves du parc Güel grandes blanches
N’y sont polies pour autant
Tout ici relève des nuances danse.
Entré dans la cité-jardin ses fenêtres bombées de grillages
Grille-on du long des dôme et des tours crénelés.
L’iguane y monte la garde qui bave continuellement
Incrusté du galet des métaux, recouvrant mal
Une végétation d’eau se fond dans le décors fait
d’une fontaine…
11 mars 2007
-center point-
centre pompidou et sa rézosphère
des coursives des étages supérieures ont été ouverts aux déambulateurs
fascination du soleil sur la plaz'esplanade
du fait de la lignement, les ombres sont de biais
des saltimbanques ont tracé, à divers endroits, des espaces avec des cordes.
diabolique lanceur de diabolo
acrobote jongleur et manipulateur de sphère
(la sphère de cristal est ma préférée, illusion de densité et reflet hypnotique, acrobatie dans linuosité du mouvement, toujours à plat, sur une joue, en un éclair sur l'autre, dans le creux du dos, longeant les bras, les coudes, les doigts. Voltigeant.)
contreperformance, tout au fond de l'arène d'un homme qui rate tout ses tours, il dispose d'un immense arsenal d'objet (empruntés ?)
effet du soleil, j'ai complétement la fièvre,
je me perds dans ce centre du monde
parceque la bibliothèque est fermée.
je suis perdu dans une des salles souterraines,
très fatigué...
en sortir ?
il me semble que le monde a cessé d'exister
09 mars 2007
The Authority : un comics badass' ... à lire debout à Gibert pour de grand moments d'émotion
(avec de vrais morceaux de Warren Ellis dedans !)
07 mars 2007
Résumé : aujourd'hui pas de résumé
en plus d'une réference au garage hermétique de Jerry Cornelius, une illustration de celui-ci, et une du Salammbo de Druillet
ce post comporte un lien http://www.hubertdelartigue.com/pp_xwing_01.html
vers le site d'un être dément qui vous apprendra a faire un X-Wing et un Faucon Millenium
avec deux tickets de métro et un cutter.
06 mars 2007
Shortbus
allez voir Shortbus de John Cameron Mitchell tant qu'il est encore tant !
http://www.allocine.fr/seance/filmcp.html?cprojection=116330&codepostal=75001&j=0&version=0
Ce film est magnifique, bouleversant et sensuel, comique et extatique, libre.
I swear ! It moved me.
http://www.shortbusthemovie.com/
Ce corps qui nous contient
Ne connaît pas les nôtres
Qui nous habite est habité
Et ces corps les uns dans les autres
Sont le corps de l'éternité
-Jean Cocteau-
05 mars 2007
Transmet'
And the lord said : give them hell, boy.
O TOI LECTEUR QUI NE CONNAIT PAS ENCORE TRANSMETROPOLITAN
clique donc là pour voir de quoi il retourne (spéciale dédicace to Louis :p)
la collec' complet' est au bunker, avec Akira, Top Ten et tout Frank Miller
transmetropolitan, is the ultimate gonzo-journalism comics
ask Hunter S. Thompson for further infos
check the Web, and the PULPS bookstore in the Quartier Latin.
I say.
04 mars 2007
And now for something completly different.
et maintenant, un peu de culture
j'aimerais vous proposer la lecture de deux ouvrages, lectures facilement imprimables, découpables et peu coupables.
*le premier est intitulé 20 Leçons sur les Beaux-Arts par Alain
-en voici une version .rtf
-et une synthèse de la leçon sur la poésie
chaque leçon est un véritable plaisir des sens, il suffit de piocher dans le sommaire un art qui vous intéresse (arts de la scène, du langage, poésie, théâtre, musique, danse, chant) et de se plonger dedans
(utilisez l'option "imprimer de la page tant à tant" pour vous faire une lecture sélective)
*le second s'appelle "L'oeuvre d'art à l'époque de sa reproduction mécanisée" par Walter Benjamin
l'auteur y parle de l'Aura des oeuvres d'art, et s'interesse très particulièrement à tous les problèmes soulevés par le Cinéma.
-L'oeuvre d'art à l'époque de sa reproduction mécanisée
-synthèse de l'essai
malgré le titre un peu repoussant, c'est un petit bijou d'intuition et de perspicacité, (un bijou très critique !)
et des feuilles imprimées c'est quand meme rudement plus façile à souligner, et à annoter qu'un livre
alors ne ratez pas cette base de données extraordinaire
http://classiques.uqac.ca/classiques/index.php
Dada soulève tout !
voici un petit lien vers un vaste site
http://www.ubu.com/
dans la section des sons vous y trouverez des enregistrements de Gherasim Lucas, Lacan, Tristan Tzara et de tout ce que le béton a fait de meilleur
pour peu que vous jetiez un coup d'oeil à la section videos, ou ethnopoetics, vous n'en ressortirez pas indemne mais ému
ou intrigué
quelques minutes après la nuit...
A l'origine d'une série de calligraphie : une liasse feuille trouvée sur les marches d'un quartier latin, nouée par un petit ruban de soie : Face Au Verrou d'Henri Michaux, un recueil sans colle ni couverture.
Avais-je le droit d'aussitôt m'en saisir ?
Je l'ai recueilli quelques minute avant la pluie.
Tant qu'à verser l'eau sur l'encre...
VOULANT SAISIR UNE ÉPINGLE
PLEURE
OU
TREMBLE
La Seconde
Un de ces deux dieux qui selon l’univers se livraient à des actes
contre-nature, pénétrés qu’ils étaient du principe rasoir de la
causalité, avait pris la seconde. Et ses pensées réduites, un train vertigineux.
Nom de dieu. Ô mon v., tu vas percevoir, tu vas voir !
A la voix précisément de l’autre, il eut sa première pensée, et sentit
de joie jeune, ses limites. Il choisit de se taire. De l’air !
Un sang inexistant se fit sentir dans des organes impraticables.
Ce sang qu’affluait à son sexe hiératique : tout existait cet instant.
Il demeurait. Intensément. Cela dura.
Mais le temps : tout était terminé.
Il avait pris la Tempe qui conférait à un dieu, pour une seconde et
pour un lieu le sentiment d’une mortalité.
Repris des dimensions de l’univers, il cessa d’exister.